La Grande Rue

sKyfer était de nouveaux dans ces rues...
Mais cette fois ci s'était pour repartir de cette ville.
Les rues étaient vides à une heures aussi tardive.
Aprés quelques minutes de marche il arrivat aux portes de la cité.

Ayamy était sortie de chez Valya lorsqu'elle crut ne plus voir personne dans la rue. Elle pensait qu'il ne valait mieux pas pour le moment que l'on connaisse pas leurs liens, cela pourrait peut-être lui servir plus tard. En marchant, elle faisait attention, comme elle se l'était promis quand elle était encore dans les jardins, à ne rien se faire voler. Il serait bien embétant d'entrer dans la boutique après s'être fait délester de sa bourse, ou même d'un des deux parchemins qu'elle avait sur elle.

Retrouver une telle agitation, qu'elle avait eu le temps d'oublier en étant chez son maitre, lui était peu agréable et lui faisait apprécier encore davantage le calme de la maison où elle était actuellement. Cela la renforça dans son idée de ne pas "les" laisser continuer à saccager cet endroit si beau et paisible.

Petit à petit, elle reconnaissait les lieux où elle se trouvait et pouvait aller sans hésitation dans la boutique qu'elle cherchait qui n'était plus qu'à quelques mètres. Elle se dépécha de les franchir car elle voulait rentrer le plus tôt possible

L'elfe sortit de l'écritoire d'un pas rapide. Elle était désolée que les relations entre elfes et drows soient si conflictuelles, mais le sang qui coulait dans ses veines ne la poussait pas à trop tenter d'arreter cela, ou même d'essayer de l'améliorer. De toute façon, elle avait d'autres choses à faire que d'arreter une haine séculaire, peut-être fondée.

Elle décida maitenant d'aller chercher de quoi se soigner si les choses tournaient mal. C'était la dernière des affaires qu'elle voulait prendre pour cette nuit là. Il valait mieux être préparée, même si rien ne se produisait.

Ayamy dirigea ses pas dans le quartier de la tour de Mythril. Il était très différent de celui qu'elle quittait, plus calme, aux batiments plus imposants et beaux aussi. Contrairement à son habitude, elle ne prit pas quelques instants pour les observer et alla aussitôt dans le laboratoire d'Ezekzieu. Elle savait de par sa réputation qu'elle y trouvait ce qu'elle voulait.

Ayamy avait retraversé le quartier de mythril sans y passer davantage de temps qu'à l'aller. Il y avait peut-être une heure qu'elle était parti et elle désirait très vite rentrer. Elle repassa dans la grande rue, devant l'écritoire. L'elfe avait fait toutes les courses qu'elle voulait pour se préparer à recevoir ces gens qui oseraient vouloir saccager les jardins de son maitre. Elle marchait assez rapidement et devait esquiver tous les passants qui encombraient le passage sans les bousculer. Enfin, la foule commença à se clairsemer au fur et à mesure qu'elle avançait. Comme lorsqu'elle était partie, elle prit soin d'attendre que personne ne la voit pour pénétrer dans la demeure de Valya.

Pour la quatrième fois de la journée, Ayamy se retrouvait dans les rues. Cette fois les circonstances étaient bien différentes. Elle ne se préparait plus à une possible attaque, elle était en train de la subir. La nuit était déjà avancée, et l'elfe craignait de perdre rapidement de vue ceux qu'elle poursuivait. Elle ne pouvait pas se permettre de les perdre et tant pis pour la discretion. Elle se mit elle aussi à courir derrière eux, ne craignant plus de se faire remarquer. Mais cela ne suffira jamais à les arreter, et elle risquait même d'être conduite dans un lieu où ils trouveraient des personnes pour les aider.

Elle devait les arreter, ou même trouver un moyen de les ralentir. Cependant, elle ne voyait sur le sol devant eux rien qui ne ressemble à une plante qu'elle aurait fait pousser pour les gener. De plus que pouvait une fleur dans une telle situation? Elle s'apprétait déjà à repousser cette idée ridicule, quand soudain lui vint à l'esprit une autre suggestion. Elle ne voulait pas utiliser ses sorts d'attaque, mais elle pouvait utiliser ce sort de croissance directement sur eux. Le poids des années les ferait ralentir, et de plus la peur pourrait délier leur langue plus facilement. En effet, ils ne pouvaient qu'etre effrayés de perdre ainsi plusieurs années de vie. C'est pourquoi, toujours en courant derrière eux, Ayamy lança le sort dans le dos de l'ombre qu'elle distinguait le plus clairement.

Valya: endurence//magie 82//46

A bout de souffle, tu ne parvins plus à les suivre. La première ombre tourna au coin de la rue et disparut.
Ton sort de croissance toucha la seconde ombre, car elle eut un cri de surprise. Tu ne vis pas son effet, mais cela ne fut pas suffisant. Elle disparut aussi au coin de la rue. T'avait elle remarqué? Bonne question... Mais si elle comprenait qu'un sort lui avait été lancé, elle comprendrait sans doute qu'il y avait un lanceur.

Quand tu arrivas au coin de la rue, avec un bon point de coté qui fairait souffrir un pachyderme; les ombres n'étaient plus là.
Tu connaissais la rue. C'était la rue principale, encadrée des deux cotés par les plus grand lieu de Mythak. Tu y avais passé une grande partie de la journée.
Il n'y avait pas de rue adjacente avant au moins deux cents metres...
La lune élcairait suffisamment pour voir les recoins...
Personne ne te tendait de pieges apparement.

Peut-être était ce du au fait que ses jambes n'avaient pas retrouvé toute leur souplesse suite à sa longue attente dans les buissons, ce qui l'obligeait à fournir plus d'effort pour se déplacer, mais l'elfe ne parvint plus à courir aussi vite. Elle fut même obligée de ralentir fortement son allure, suite à une forte douleur sur le côté.

( Ce n'était pas le moment d'avoir un point de côté. Je les ai perdu maintenant. )

Ayamy commençait à desesperer de jamais les retrouver. Cependant, tout espoir ne l'avait pas abandonnée. Elle prit le chemin qu'ils avaient emprunté avant qu'elle ne les perde de vue. C'est alors qu'elle se retrouva dans la grande rue. Sur le moment, elle ne vit aucune des deux personnes qu'elle suivait. Son sort avait touché l'un des deux, mais n'avait vraisemblablement pas réussi à l'arreter ni le ralentir. Elle esperait qu'ils décident de s'arreter rapidement pour observer les conséquences de son sort raté. Heureusement, la grande rue était très bien éclairée, elle pourrait ainsi distinguer le moindre mouvement. Si Vavoly avait été en etat, elle lui aurait demandé de partir devant en éclaireur, mais elle devait se débrouiller seule.

La prochaine intersection était assez loin, et selon elle, ils n'auraient pas pu l'atteindre si rapidement. Logiquement ils devaient être dans les environs. Elle avança donc dans la rue, restant sur ses gardes, observant le moindre recoin, mais également l'intérieur des batiments qui étaient encore ouverts à cette heure, du moins ce qu'elle pouvait distinguer à travers les fenetres sans pour autant se coller au careau.

Valya: Vivacité: 13 (tu as du bol que tu ne mérites que guere )

Il n'y avait pas grand chose d'étonnant dans cette rue. Tous les magasins étaient fermés, les volets étaient clos pour chaque batisse. La nuit était fortement avancée, et à part toi, il ne semblait y avoir que la lune our veiller malgré la belle nuit.
Une fois au bout de la rue, tu en vis aucune trace indiquant le passage des deux personnes. Dans les deux rues qui croisaient celle où tu te trouvais, il n'y avait qu'un chat qui miaulait, fouillant une poubelle. De nombreuses rues se coupaient plus loin, quelque serait ton choix.

C'est à ce moment que tu entendis une voix qui criait, quelque part derrière toi. La voix était en partie étouffée, mais on sentait une certaine aiguesité, qui dénotait de la colère. Elle te semblait aussi vaguement familière. Elle provenait d'ou? Tes sens à l'affut, tu refis quelques pas à l'arrirèe, mais impossible de dire de quelle maison elle provenait.
Il y avait le choix entre plusieurs batisse, environ une demi douzaine de chaque coté de la rue.
Et encore, si la voix avait un rapport...

Ayamy eut beau fouiller du regard les alentours, elle ne vit rien qui puisse l'aider dans sa quete. Tout était fermé, il n'y avait personne, aucun bruit. Elle s'avança jusqu'à l'intersection, mais ici non plus il n'y avait aucune trace de leur passage visible. Et elle ne pouvait pas se permettre d'explorer tout le détal des rues. Elle perdrait beaucoup de temps, cela serait inutile car elle ne pensait pas les retrouver ainsi, et enfin, elle savait que certaines rues pouvaient être très dangereuses. Elle ne savait plus quoi faire. Peut-être que quelqu'un de plus experimenté aurait su, et même ne les aurait pas perdu si tôt.

C'est alors qu'elle entendit une voix. Apparemment, c 'était une personne en colère. Elle crut reconnaitre cette voix, c'était peut-être celle de la compagne du maudit. Elle ne connaissait personne d'autre qui puisse avoir un voix aussi aigue, car elle n'avait rencontré que des hommes dans cette ville, en dehors bien sûr de Valya, mais comme ça ne pouvait pas être elle. Malheureusement, elle ne pouvait pas dire avec précision d'où venait la voix. Il y avait trop de maisons de chaque côté de la rue. Elle s'en voulait de les avoir perdu. La chance de les retrouver devenait de plus en plus infime. Elle finit par se résoudre à s'approcher d'une maison, la plus proche du coin de la rue où elle les avait perdu et tendit l'oreille. Si la voix paraissait encore plus étouffée, c'est qu'elle était du mauvais côté de la rue. Ce serait très long et fastidieux, et il fallait en plus que la dispute continue encore à la même hauteur de voix, mais pour le moment, elle ne voyait pas quoi faire d'autre. Elle n'imaginait pas tenter d'ouvrir toutes les portes, en esperant que seule la leur soir encore ouverte.

[Jet de rien faire: 37

A rien faire, on obtient...rien]

Il n'y avait plus de bruits. Apres tout tu étais sur leurs traces. Ils devaient bien se cacher et se faire oublier si il ne voulait pas se faire trouver.
Tout s'arrétait il là?

Les voix s'étaient tues, surement pour ne pas se faire reperer. Ayamy sentit alors une grande lassitude et un profond découragement. Elle aurait tant voulu pouvoir aider son maitre. Mais cette fois-ci il n'y avait plus aucun moyen de les retrouver. Ils devaient s'être cachés dans une des maisons de la rue. Puisque sa nuit était déjà à moitié passée en recherches et en attente, elle décida qu'elle n'avait plus grand chose à perdre à continuer. Elle choisit donc le recoin le plus obscur qu'elle put trouver. De là elle observa toutes les maisons, s'il y en avait une d'éclairée, il se pouvait que ce soit eux, vu l'heure avancée. Elle en profita également pour regarder attentivement le sol, à la recherche du moindre indice. Puis elle se prépara à attendre, une fois de plus. Ils finiraient bien par sortir.

Pendant tout ce temps, elle s'interrogeait. Ils étaient décidés à se cacher, alors était-ce vraiment eux qui avaient commis l'erreur de se faire entendre dans la rue? D'autant plus qu'ils se savaient poursuivi... Tout cela était décidement bien étrange. Pourquoi s'étaient-ils enfui, d'autant plus que maintenant qu'elle avait vu le visage de l'un d'entre eux, il était vulnérable? D'ailleurs, le but même de leurs expéditions nocturnes lui echappaient.

Seule dans les rues tristes de Mythak, le désespoir semblait gagner peu à peu Ayamy (avec deux y). Aucun recoin n'était oublié par la lumière de la lune. Mais Ayamy se terra dans une reocin entre deux batisses, un magasins de vetements et une sorte de petite echoppe, d'où elle avait vu sur celle d'en face. Elle n'était pas invisible aux yeux de tous, mais c'était toujours mieux que rien.
Le chat de la rue dà coté vint miauler à tes cotés, se frottant contre jambes, la queue en l'air, le dos recourbé. Il commencait même à ronronner, tournant ses yeux verts vers toi.

"Miaaauouuu"

En face, aucune lumière en transpercait des volets. Il s'agissait de 4 maisons, à étages, qui semblaient toutes habitées. La derniere batisse était l'écritoire, où tu avais apssé une partie de la journée.

"Miaaaaauouuuu"

L'elfe comprit pendant tout le temps où elle attendit la différence qu'il pouvait y avoir entre le jour et a nuit dans une ville. Elle était si animée le jour et si vide la nuit... Le moindre bruit pouvait être entendu sur une longue distance à l'heure qu'il était et bien entendu il était impossbile de se dissimuler dans la foule, et elle devait se contenter d'un recoin obscur mais pas assez pour se cacher entièrement. Cela devrait pourtant suffire, elle n'avait pas d'autres solutions. Aucune des batisses n'étaient éclairés, aucun indice ne lui était apparu. Elle se résignait de plus en plus à l'idée qu'elle les avait perdu.

Le chat qu'elle avait aperçu dans la petite rue perpendiculaire était maintenant en train de se frotter contre ses chambres en miaulant. S'il continuait ainsi, ce qu'il semblait faire, elle se ferait tout de suite repérer. Elle prit le chat dans ses bras et sortit de sa cachette. Elle se dirigeait vers la ruelle de laquelle il était sortit. Puisqu'il semblait décidé à ne pas la quitter pour le moment, l'elfe surveillerait la rue à partir de ce lieu. Au moins, le risque qu'on ne l'entende était diminué.

De là, elle prit le temps de détailler chacune des maisons. La seule qu'elle connaissait était la boutique de l'écritoire, la boutique de ce drow si aimable. Au vu de sa haine pour les elfes, il se pouvait bien qu'il soit mélé à toute cette affaire. Cependant, il se pouvait aussi que cette supposition n'ait été amenée que par l'animosité que l'elfe éprouvait envers lui. Elle n'était sûrement pas très impartiale, en ce qui le concernait. Elle tenait toujours le chat dans les bras. Elle le déposa au sol.

" Chut, ne fais pas de bruit, je ne voudrais pas que l'on me trouve, à moins que tu n'essaies de me faire comprendre quelque chose, peut-être que toi tu les as vu... " dit-elle, plongeant ses yeux noirs dans ceux verts du chat.

Le chat répondit par un miaulement encore plus sonore, et son ventre continuait ses bruits. Il sentait fortement les poubelles, mais ces yeux gardaient une certaine gentillesse, que seuls des adorateurs de la nature pouvaient déceler.

Encore une fois, l'attente fut vaine. Un quart d'heure passa, puis un nouveau. La nuit était avancée, et quelle heure était il à présent?
LA sieste de la nuit précédente t'avait été bénéfique, car tu ne souffrais pas de la fatigue.

Au bruit aue faisait l'animal, Valya comprit qu'il était venu vers elle, attiré par la faim. En le regardant, elle se sentit prise de pitié pour ce pauvre animal, qui souffrait à l'insu de tous. Il devait y avoir tant de personnes qui le voyait, mais aucune ne prenait la peine de faire quoi que ce soit. Décidement, la ville était bien cruelle, pour tous ses habitants. Elle attendait vainement depuis très longtemps déjà, il ne se passerait plus rien, et elle estima qu'il ne serait pas forcèment judicieux d'attendre qu'ils sortent au petit matin. En effet, il y aurait trop de monde dans la rue pour qu'elle puisse faire quelque chose.

Certes, elle aurait pu attendre encore, elle n'avait toujours pas besoin de dormir, mais cette fois, il ne s'agissait plus uniquement d'elle seule. Ce petit chat avait besoin de manger. Elle soupira et abandonna cette piste qui l'avait conduite jusqu'ici. Elle prit le chat dans ses bras et lui dit doucement.

" Viens je t'emmène là où tu pourras manger "

Elle prit le chemin du retour, regrettant de n'avoir rien pu faire pour aider son maitre, mais l'occasion se représenterait peut-être, alors qu'aider ce chat... C'était le seul moment où elle pourrait le faire. Il n'y avait donc pas à hésiter davantage.

dressage :68

Le chat, surement peu habitué aux contacts humains, prit au bout d'un certain temps peur. Ses griffes lacérèrent tes bras, (-10PVs) mais tu tenus bon, et il se calma.
Enfin, les jardins que tu connaissais tant se firent voir.

Hop hop, tu sais ou tu vas...

Une jeune elfe arriva dans la rue, un petit aigle sur l'épaule. Ayamy ne marchait pas dans une direction particulière. Pour quiconque l'observait, il pourrait croire qu'elle ne faisait que flaner. En effet, elle marchait d'un pas là, et regardait avec curiosité la foule autour d'elle. Finalement, elle commençait à se dire que ce pouvait etre une mauvaise idée. Et si Valya rentrait avant elle, et ne la trouvait pas ? Pour se rassurer, elle se dit qu'elle devrait nécessairement passer dans cette rue pour rejoindre sa demeure. Or, elle pouvait difficilement passer inaperçu avec son grand chapeau et son ombrelle rose. les habits de la plupart des personnes n'étaient pas aussi voyants. Au fond, il vaut toujours mieux passer inaperçu, surtout par les temps qui courraient.

Vigilance:16

Un bambin traversa la rue en criant, tenant un baton dans sa main. Deux autres gosses, dont une fille le poursuivaient, criant à qui veut l'entendre qu'ils allaient tuer grace à leur magie ce valeureux guerrier, qui était en outre assez idiot pour ne pas etre un adorateur du culte. Le jeune garçon tenta vaillament de se défendre et de poufendre ces mages. Mais la magie fut la plus forte: Le preux chevalier se fit exploser grace à un sort d'une extreme puissance, manié d'une main de mettre par ces deux gosses, qui n'avait même pas dix ans. Aux alentours, certaines perosnnes avaient regardé la scène, à moitié amusé, à moitié outré que des gosses s'amusent en pleine rue, oubliant la moindre décence, et génant leur marche et discussions.

Il n'y avait point dans cette rue, un visage qui te fut spécialement familier. Point d'ombrelle colorée, ni de grand chapeau dépassant de la foule. Point de ce que tu cherchais en particulier.

Ayamy observait ces trois enfants qui jouaient au beau milieu de la rue, se faufilant habilement dans la foule. Que des enfants jouent ainsi, cela n'avait rien d'inhabituel, mais le thème même de ce jeu surprit la jeune elfe. les poursuivants voulaient abattre un guerrier qui ne participait pas au culte. Ainsi, les plus jeunes étaient aussi entrés dans ce schéma fanatique qui était celui de leurs parents : un schéma d'intrasigeance, de refus... C'était à cause d'un tel comportement que son maitre avait à subir tous ces actes de malveillance. Ayamy s'en trouvait attristée. Elle n'avait pas vraiment cru que les choses en étaient arrivées à ce point.

Son maitre n'était pas visible dans la foule, ni rien d'autre qui aurait pu attirer son attention. C'est pourquoi, elle décida d'aborder ces jeunes enfants. Ces derniers pourraientpeut-être l'éclairer sur les sentiments envers son maitre. Il fallait que Ayamy puisse mieu comprendre la situation, et pour cela elle avait besoin d'entendre directement le point de vue de la population, et non pas ce que son maitre en disant. Cette dernière avait pu diminuer les informations pour ne pas trop inquieter son elève.

" Bonjour, je vous ai vu vous amuser tout à l'heure. Mais dites moi, à quoi jouez vous exactement ? Vous faites la chasse à ceux qui n'adorent pas la déesse ? "

Les enfants te regardèrent surpris. Même le guerrier mort se releva, immédiatement ressucité. La petite fille, un peu moins froussard que les deux autres, te répondit, tout en restant planquée par un ou deux passants.

"Bah, on joue. Et Tim y faisait un guerrier de Keutrôp qui venait dire des mensonges sur Aldéalide."

Quelques badauds aussi commencaient à tourner leurs regards vers toi. Personne ne bougeait cependant.

"Parle pas aux inconnus Léah. A tout coup, elle vient même pas d'ici. Elle est bizare"

La petite fille haussa les épaules. Elle lanca quelques mots à Tim, qui partit en courant, suivit des deux autres jeunes. Tu les entendis rire encore quelques minutes, même si ils avaient disparus de devant tes yeux.
Peu à peu, les autres personnes t'oublièrent. Qu'est ce que cette scene pouvait bien signifier apres tout?

Ayamy fut surprise de constater que des propos qu'elle avait jugé tout à fait innocents avaient crée ce type de réaction. Elle se sentit mal à l'aise, et constata qu'en effet, elle était bien loin de cette mentalité. A cause de cela, elle risquait de se faire remarquer et peut-être même d'attirer des soupçons. Elle se souvint alors que Valya l'avait mise en garde là-dessus, lui disant de faire très attention à ce qu'elle disait. L'elfe n'avait pas compris toute la portée de ce conseil et c'est seulement à cet instant précis qu'elle le compris. Décidement, entre ces enfants fanatiques, le haineux de l'écritoire, elle n'avait pas encore rencontré de personnes aimables...

Les trois enfants étaient partis, sans qu'elle puisse avoir le temps de vraiment leur demander beaucoup de choses, mais elle estimait avoir appris quelque chose d'essentiel pour mieux s'adapter ici. Il valait mieux éviter le sujet de la religion, au moins, elle ne risquait pas de faire trop d'erreurs préjudiciables. Que pouvait-elle faire desormais ? Elle ne devait pas rester absente trop longtemps, car sinon Valya rentrerait avant elle. Elle aurait aimé se promener un peu dans la ville, mais elle ne savait pas encore s'il y avait des quartiers à éviter, et preferait ne pas le savoir par elle-même. Elle pouvait aussi aller à la taverne en esperant y glaner des infos, mais après tout il était peu probable qu'elle entende des gens se vanter d'avoir détruit le jardin de son maitre.

Elle se prépara donc à faire demi tour, écoutant et regardant une dernière fois autour d'elle, juste au cas où...

Uinale avait semblé ne pas en savoir plus que Valya au sujet de cette histoire. De plus, elle avait raison, les indices étaient minces, peut-être même trop minces, pour parler réellement d'une piste quelqconque et Ayamy commençait à desesperer de ne jamais revoir son maitre, ni de pouvoir l'aider dans cette situation difficile dans laquelle elle se trouvait. Mais elle ne devait pas se laisser aller ainsi, s'il y avait la moindre chance, le moindre signe, la grande pretresse saurait la saisir, la jeune elfe en était pesuadée, et ce même avant de voir la demonstration de son pouvoir.

C'était d'ailleurs suite à cela qu'elle n'avait pas prononcé la moindre parole, et se contentait de guider Uinale. En effet, cette dernière avait montré ses pouvoirs exceptionnels lors de l'arrivée d'un blessé grave à la chapelle. Ayamy avait été stupéfaite de sa rapidité de réaction, sa capacité à analyser immédiatement, la situation, trouver dans l'instant le remède, le sort le plus approprié. Mais cela n'était rien par rapport à ce qui avait suivi. Le paroxysme avait été le moment où elle avait bandé l'homme. La jeune elfe avait eut beau regarder attentivement en tachant de tout retenir, elle n'avait vu ni les lèvres bouger, ni même le moindre parchemin. Pourtant il était impossible de ne pas en utiliser. Peut-être Uinale n'avait-elle pas eut besoinde sortir un parchemin porté sur elle qu'elle connaissait suffisamment pour ne pas avoir à le lire. L'elfe en était arrivée à ces conclusions.

Au bout d'un moment, elle était arrivée dans la grande rue, à l'endroit où elle était venue après avoir entendu les eclats d'une dispute, ce qui laissait toujours le choix entre six batisses de chaque côté de la rue, dont une unique boutique.

" C'est ici que j'ai perdu définitivement leur trace. Je n'ai pas su determiner de laquelle de ses batisses sortaient la voix que j'avais cru reconnaitre comme étant celle d'une des personnes ayant pénétré dans le jardin de Valya. Connaissez-vous suffisamment les habitants de ces maisons pour savoir si l'un d'entre eux lui en voudrait particulièrement ? "

Vous aviez traversé assez rapidement les rues de la cité mage, pressées par l'inquiétude qui ronflait en vous. Une nouvelle fois, tu te retrouvas das la rue principale, où il n'y avait pas grand monde. Le temps maussade, voir pire... ne devait pas engager les Mytakiens à sortir de leurs maisons.
Seul un enfant était là, courant après un chat qui s'enfuyait, comme si le diable était à ses trousses.
Derrière vous se trouvaient quatres maisons à étages, les deux premieres étant un magasins de vetements et une petite échoppe. En fait, vous vous trouviez juste devant le renfoncement qui t'avait servi de cache la nuit précédente. La seule différence, aujourd'hui, ne tenait pas à la luminosité, le ciel sombre n'offrant guere plus qu'une lune. Toutefois, les deux magasins étaient cette fois ouverts.
En face, il y avait toujours ces grandes maisons à étages, et au bout l'écritoire.
Les rez de chaussée faisaient office de différentes échaoppes, et les étages n'étaient en l'occurence que des appartements.

Uinale fixait les maisons et la rue que tu lui avais indiqué, réfléchissant accompagnée par une légère moue.

Fort heureusement pour elles, la grande rue était presque deserte, hormis un chat que poursuivait un petit garçon. D'ailleurs ce chat rappelait fortement à Ayamy celui qu'elle avait recueilli, à ce même endroit. Peut-être s'agissait-il du même. Mais cette fois là, elle ne pourrait pas le ramener. Il avait choisi de retrouver sa liberté et de revenir dans cette rue. Du fait du peu de monde, il serait plus facile de passer inaperçu dans les recherches qu'elles devraient peut-être faire. Mais par où commencer ? L'elfe était dans la même situation, sans plus d'indices qui lui permettraient de ne pas abandonner comme la dernière fois. Son seul atout était d'avoir Uinale à ses cotés.

Une fois de plus, elle observa attentivement les alentours, détaillant chaque batisse, dans l'espoir de remarquer quelque chose qui aurait pu lui echapper. La seule possibilité était qu'ils soient entrés dans une maison, puisque les boutiques étaient fermées dans la nuit, à moins qu'ils ne soient de mèche avec les tenants de magasins, ce qui pouvait encore compliquer la situation. Mais dans ce cas, il aurait été possible qu'ils soient connus, au vu du monde qui y passait chaque jour. toujours dans cette idée, même les habitants devaient etre connus. Dans ce cas, l'elfe imagina qu'ils ne logeaient pas forcèment dans les environs, mais que leur commanditaire oui. Ce qui expliquerait alors pourquoi ni Valya, ni Uinale ne les avaient reconnus.

La jeune elfe expliqua le cours de ses pensées à la grande pretresse, afin de voir ce qu'elle même en pensait. Elle lui demandait également s'il fallait entrer dans les magasins ou les échoppes, en esperant qu'ils y soient, ce qui seraient d'aileurs de leur part assez imprudent. Mais sinon que faire, à part attendre un signe quelconque ?

Ce n'est pas tout d'abord l'elfe qui te répondit, mais bien le ciel. En effet, la pluie se mit à tomber, froide, drue.
En quelques secondes, le temps avait changé, et c'était à présent une pluie battante glacant le sang et la chair qui s'abattait sur vous.

uinale parla plus fort que précedemmen, pour couvrir le bruit de la pluie qui frappait en cadence sur le sol pavé de la cité.

" Ce pourrait etre une idée."

Elle te fixa dans les yeux, et tu pus voir que des étincelles ravivaient les siens.

"N'as tu pas un talent avec les animaux? Certains ont plus de capacités que nous pour ce genre d'aventure..."