Port

Cerf Nombre de messages : 121 Age : 36 Date d'inscription : 12/08/2006

La compagnie de ce marin lui était de plus en plus agréable. Il ne savait pas si ce que disait cet homme était vrai, mais il ne l'oublirait pas.

"Pour tout vous dire, je ne connais que peu de chose de mon propre peuple. Je vous suis gré de m'avoir apprit des choses sur moi."

Après avoir esquiver le bout de bois, Orchadyos regarda le ciel. Il n'avait pas les connaissances nécessaires à la navigation maritime. Néanmoins, la levée subite du vent lui semblait un indice suffisant pour agréer aux soupçons du marin.

"Je ne suis pas marin, mais je me doute que si une tempête s'annonce, il faudra l'esquiver. Que doit on faire dhabitude pour remédier à ce genre de tracas ?"

Une tempête, c'était bien sur bien plus qu'un simple tracas, mais il risquait de l'apprendre bien assez tôt.

Le marin regarda lui aussi le ciel, puis l'horizon. Le ciel parraissait encore bleu, et le bateau voquait toujorus à grande vitesse.

"Je ne sais pas. Je sens comme si quelqeu chose allait nous tomber dessus. Ca me tiraille le ventre" dit il d'un ton inquiet. Se rendant subitement compte de ce qu'il pouvait t'inspirer comme peur en tant que néophyte, il reprit un ton plus enjoué. "Mais c'est ptet à cause de la biere, j'ai du abuser et cela me tourmente."

Cerf Nombre de messages : 121 Age : 36 Date d'inscription : 12/08/2006

Le marin essayait de ne pas l'inquiéter. Il est vrai qu'il ne savait pas lui même si une tempête allait pointer le bout de ses nuages, mais il faut toujours écouter ces pressentiments.

"Bon, et bien sur ce je vous laisse, je dois rapporter ce plateau. Votre compagnie m'a été forte agréable et je vous en remerci."

Il quitta le marin après une salution et se dirigea vers la trappe qu'il avait précédemment montré. Il trouva la porte derrière laquelle se trouvait la cuisine grâce aux vapeurs qui sen échappait à travers l'embrasure de la porte. Il frappa et attendit qu'on lui dise d'entrer.

Derrière la porte en bois de chene, une voix grasse t'invita à entrer. Si tu sentais déjà les fumets à l'extérieur, une fois à l'intérieur, tes narines purent etre pleinement emplies. De la vapeur d'eau était en présence dans toute la piece, tandis que plusieurs marmittes et poeles étaient sur le feu.

Un nain assez gras se mouvait en tous sens, allant d'un de ses objets à l'autre, plongeant dans la marmitte des légumes, retirant une poele du feu, s'encrassant un peu plus ces affaires d'huile et de jus...

"Vous souhaitez? J'ai déjà dit que els repas était aux heures fixes!"

Cerf Nombre de messages : 121 Age : 36 Date d'inscription : 12/08/2006

Orchadyos avait peine à croire qu'une telle cuisine pouvait se trouver sur un bateau de cette taille. Il y avait des plats qui cuisaient partout, mais Orchadyos remarqua dès son entrée dans la pièce des pièces de viande qui, accrochées par des fils au plafond, étaient mises à sécher. Il prit cure du ton du nain et dit poliment :

"Je viens rapporter le plateau repas qui m'a été ammené dans ma chambre ce matin. je ne vous dérange pas plus longtemps."

Le nain te regarda de haut en bas, puis fit la moue.

"Moai, peut etre. Déposez le dans le coin."

Il prit un torchon, s'essuya les mains grasses, et reprit ses activités.

"Désolé mais, l'habitude voyez vous. Je ne voies que ça toute la journée, ils viennent se plaindre, demander plus, ça met els nerfs à vif, c'est que j'ai des quotas moi."

Cerf Nombre de messages : 121 Age : 36 Date d'inscription : 12/08/2006

"Ce n'ai rien. Je ne vous dérange pas plus longtemps."

Orchadyos déposa le plateau et quitta la cuisine. Pauvre nain. Être sans arrêt déranger dans son travail par des gens pas toujours polis ... cela le porterait assurément sur les nerfs lui aussi, à la longue.

*En plus ce nain est poli lui ...*

Il est vrai que les deux autres nains à qui il avait eu affaire n'étaient pas les meilleurs. Il regagna tranquillement le pont, observant les marins dans leur travail. Il espérait ainsi apprendre un peu en quoi cela consiste d'être un homme de la mer, et il pourrait apprendre comment se manipule un navire de ce type.

Les marins s'affairaient tant bien que mal. De grandes voiles, portées sur trois majestueux mats, s'étendaient au vent, s'ouvrant aux bises de l'air à la brise maritime.

Les hommes du navire étaient partout et nulle part à la fois. Ils s'agitaient, accrochés à des cordages, à la voile, en l'air, ou sur le pont. Un était à la barre, suivant le point que marquait l'horizon. Deux autres étaient en haut d'un mat, cherchant les autres personnes telles qu'eux.

Cerf Nombre de messages : 121 Age : 36 Date d'inscription : 12/08/2006

Orchadyos resta là à observer les marins. Le nombre de personne quil fallait pour manipuler un bateau de cette taille ! Cela impressionna grandement Orchadyos. Il se mit à penser à quoi devait ressembler les navires elfiques. Selon lui ils devaient être moins complexes. Peut être pas d'un usage intuitif, mais ils devaient nécessité moins de matelos. Et puis ils devaient être beaux ...

*Mais à mon avis il ne doit pas exister de navire elfique en Gutaïk. A part le village de la forêt et le possible village sur l'île, je me demande s'il existe un endroit où il y a autant d'elfe que d'humain sur ce continent.*

Orchadyos commençait à avoir le mal du pays. Cela lui passerait sûrement, mais d'être toujours le seul elfe, et le fait de voyager seul, ce n'était pas génial. Il était pressé de mettre pied à terre pour reprendre ses aventures qui lui feraient oublier sa solitude.