Jardins

Les Jardins de la Citadelle sont propres et ordonnés. Visiblement la Magie y est pour beaucoup. Enfin magie ou non ce sont des lieux de calme et de plénitude totale ou la tranquillité et le zen sont des arts parfaitement maîtrisés

Vylom pénétra dans l’espace bien moins dense des Jardins. Le calme et l’ordre régnant faisaient apparaître une atmosphère qui pour une fois semblait cohérente avec la fausse attitude noble du larron.

Parmi les fleurs, aux ramages d’or.
Brille les beautés, les vrais trésors.
Parmi la brillance, des roses des lys.
Pousse la douceur de la Narcisse.

Il chantonna quelques autres vers. Puis décidant de chercher une proie, comme à son habitude de préférence riche, seule et, si possible, féminine. Il s’assit sur l’un des bancs et chercha dans le parc les flâneurs, et les flâneuses dont la bourse rendait plus difficile la promenade.

Malheureusement, les cibles étaient rares. En effet, dans ces somptueux jardins, se promenaient seulement des couples d'amoureux, et un ou deux mages, arrangeant d'une façon ou d'une autre le jardin.

(Le temps passe et mes idées s’amenuisent)

Vylom attendit un bon moment sans rien de visible ou de jouable. Son regard passa a peu près partout et se figea sur le bâtiment de l’ordre des sorciers.

(Alors voilà la force de la garde)

Il était maintenant prit entre sont envie de reprendre son sport, le mensonge, qui ne demandait pas mieux que d’exercer ses fonctions d’une façon quelconque à la barbe de l’autorité local. Un vrai défi. Et son habituelle prudence.

Il resta là sceptique un bon moment. Tâtant les deux possibilité et finalement se leva et avança vers le bâtiment des sorciers.

Le temps passa, et la jeune elfe se sentait maintenant parfaitement reposée. Elle n’avait guère avancé dans ses projets d’avenir pour le long terme, mais cela ne la dérangeait pas. Elle qui d’ordinaire aimait tout organiser à l’avance, sentait que parfois il fallait se laisser conduire, et improviser en fonction de la situation. Pour le moment elle estimait ne pas connaître suffisamment la ville pour élaborer de grands projets.

(Je me souviens avoir vu lors de mon passage dans la grande rue, une petite boutique qui semblait vendre des parchemins de sorts. Il serait peut être intéressant que je m’y rende. Mon seul sort actuel, ne m’a pas l’air suffisant face aux dangers qu’offre la vie. Je pourrais toujours demander au marchand s’il sait où je pourrais trouver un travail. Il sera encore temps de réfléchir davantage à cet instant là, en fonction de sa réponse.)

C’est ainsi qu’Ayamy décida de quitter ce havre de paix, pour affronter de nouveau le tumulte de la rue. Toutefois avant de partir tout à fait, elle s’accorda quelques minutes, afin d’observer les quelques étoiles qui déjà commençaient à briller. Elle jeta également un dernier regard sur les alentours, embrassant le paysage d’un coup d’œil, y cherchant comme un dernier soutien, de la part de cette nature qu'elle chérissait tant. Une forme lui sembla sortir au loin d’un bâtiment, mais elle n’y prêta pas grande attention, pas plus d'ailleurs qu'aux autre passants.

(Il va falloir que je prenne garde aux voleurs, car dans la foule il est chose aisée de dérober à qui ne s’y attend pas quelques objets précieux. Or je ne tiens pas du tout à ce que cela m’arrive. Il serait donc prudent d’être en permanence sur mes gardes. Au moins cela ne pourra être que bénéfique.)

Et elle partit sur ses dernières pensées.

Alors que tu sortais de tes songes, et que la vue magnifique du jardin t'empreignais encore, une femme longiligne, tenant une ombrelle rose (Wai wai, c'est à peine cliché) s'approcha de toi. Elle ne disait d'abord mot, se tenant juste à tes cotés, regardant comme toi le magnifique jardin qui fleurissait sous la tour d'Aldéalide.

La personne jouait avec son ombrelle, la faisant tourner dans ses mains. Si ton regard avait été attirée par la jeune personne, tu pus remarqué qu'il s'agissait d'une jeune elfe, tout comme toi. Ses vétements finement taillés, et riches d'ornements et de couleur indiquaient clairement son rang social. Elle avat juste un petit sourire amusée sur son visage, et elle ne cessait de te lancer des regards furtifs.

"Jolies jardins...Mais, savez vous seuleemnt leur histoire?"

Ayamy allait quitter ce lieu si calme et paisible, pour rejoindre l'agitation des rues. Ellle voulait visiter un peu les quelques boutiques qui avaient attiré son regard lorsqu'elle était passée devant précédemment, trop pressée de se reposer un peu pour prendre le temps de regarder plus attentivement. Elle n'avait pas fait un pas vers la sortie, qu'une vision apparut soudainement devant ses yeux. Elle n'avait pas vu avant cette jeune personne. Peut-être était-elle trop dans ses pensées et en avait ainsi oublié ce qui se passait autour d'elle, comme elle en avait la facheuse habitude. Désormais elle observait une jeune elfe, au rang social visiblement très élevé à en juger par ses vêtements magnifiques, sa petite ombrelle rose qu'elle portait délicatement, jouant avec.

Ayamy remarqua qu'elle-même était observée par cette jeune personne, qui semblait sourire de ce qu'elle remarquait. Elle avait du constater que l'elfe venait tout juste de sortir de ses rêveries, elle pouvait même être là depuis un log moment, Ayamy ayant perdu la notion du temps. Quelques minutes étaient déjà passées, celle-ci allait prendre la parole. En effet elle était un peu génée de ce face à face silencieux, et sa curiosité était piquée. Cependant, elle n'eut pas le temps de dire le moindre mot, que déjà la belle inconnue engageait la conversation.

"Jolies jardins...Mais, savez vous seulement leur histoire?

_Hélas non, je ne suis arrivée que très récemment dans cette cité, et je n'ai pas encore eu l'occasion d'apprendre de ses histoires, contes et légendes. Néammoins, cela m'interesse beaucoup et je serais ravie si vous pouviez m'en conter l'histoire. "

Si c'était possible, tu rendis l'elfe encore plus heureuse...Son visage aux traits fins s'étira encore plus, et un petit rire sortit de sa bouche aux levres minces. Elle ramassa une fleur jaune, la prenant entre ses doigts allongés et elle sentit le parfum de celle ci, fermant les yeux, se concentrant sur l'arome que dégageait la plante dont tu ne connaissais le nom.

"Bien. Dans ce cas, je vous conseille de me suivre. Cette histoire n'est point un conte. Elle a été enjolivée, transformée de maintes fois, mais les principaux élements, les vrais me sont bien connus."

Elle rouvrit les yeux, et retourna la tete vers toi.

"J'avoue avec un peu de honte que j'esperais bien vous persuader des le début de ceci: Venez chez moi. Je vous invite. Je vous raconterais alors ce que vous vous savoir sur ce jardin, mais comme vous le verrez, sur mon histoire."

Son sourire était toujours fortement affiché. Elle prit la direction des rues, jouant toujorus avec son ombrelle.

Aux propos de l'elfe, la jeune inconnue sourit encore davantage. Ayamy remarqua qu'elle prenait le temps de parler, et avant de répondre tout de suite, elle huma le parfum d'une fleur qu'elle venait de cueillir. Puis elle reprit la parole, proposant non seulement de raconter l'histoire des jardins, qui semblait particulièrement mystérieuse, bien plus que ce que l'elfe avait imaginé, mais en plus, elle l'invita à venir chez elle. Les jardins semblaient avoir un rapport avec sa propre histoire. Pourtant, ils devaient être antérieurs à sa naissance. Ayamy avait de plus en plus de difficultés à resister à l'attrait de la jeune personne et de cette histoire qu'elle lui promettait.

En dépit de toute prudence, elle voulait la suivre. Au fond, elle n'imaginait pas que quelqu'un puisse inventer une telle histoire, juste en ayant de mauvaises pensées. Pour Ayamy, cette elfe devait sûrement s'ennuyer, et voulait partager son experience. On lui avait toujours dit de ne pas se fier aux apparences, mais la personne en face d'elle dégageait une telle beauté, une finesse de traits qui même pour une elfe semblait iréelle, et enfin ce calme presque envoutant acheva de persuader Ayamy.

Sans même attendre une réponse, elle était déjà partie en direction des rues, et elle risquait de n'être plus que la tache rose de son ombrelle dans son dos, si l'elfe ne s'empressait de la suivre, ce qu'elle fit immédiatement.

Durant le trajet, l'elfe ne dit mot. Le silence aurait pu etre dérangeant, mais le trajet fut tres court. Ayami n'aait en effet fait que longer les jardins, puis tourné à un angle, pour voir s'arreter l'elfe.

La maison qui se trouvait en face était...comme les jardins précédents. Elle se trouvait en plein coeur de la ville, mais elle comptait une grande cour, magnifiquement composée de parterres de fleurs, d'arbres et de bosquets, qui formaient des formes, des couleurs, se malangeant autour d'un édifice centrale.
Celui ci était de pierre. C'était un luxe assez rare. La maison n'avait cependant pas d'étage, et ne semblait pas spécialement spacieuse. Il n'y avait la place que pour une personne. Sans doute. A moins que la taille du jardin ne fasse cet effet réducteur sur la maison.

L'elfe avanca un peu, traversant le jardin sur des dalles qui se trouvaient au sol. Elle s'arreta à un endroit, pres dun arbre, et te montra d'un doigt une petite mangoire, accompagné d'une petite bassine remplie d'eau. Quelques oiseaux s'y trouvaient.

"Pour votre animal. Si il a faim et veut bien nous délaisser. Si vous tenez trop a lui pour vous séparer durant les prochaines heures, ce n'est aps grave."

Elle continua son avancée, et un petit lapin vint passer entre vous deux, avant de disparaitre à nouveaux un peu plus loin.

Enfin, elle arriva devant la maison, et ouvrit la porte. La première piece était un salon, qui devait aussi servir de cuisine. La piece n'était composée que de matériel de cuisine, et d'une cheminée. Une table et quelques chaises se trouvaient dans un coin. Au bout de celle ci, deux portes figuraient...une vers la gauche et une sur la droite.
Les quelques fenetres de la piece donnaient vu sur le jardin, qui s'étendait aussi sur l'arrière de la maison.

Ayamy marcha rapidement pour rejoindre l'elfe qui avait prit de l'avance sur elle, du fait qu'elle reflechissait. Elle finit par la rejoindre et fit quelques pas à son niveau, tout en silence. La jeune elfe pu ainsi parfaitement profiter des alentours, et surtout de cette vision enchanteresse qui apparaissait de plus en plus nettement, au fur et à mesure qu'elles s'en approchaient. En effet, la trajet était si court que l'elfe n'eut pas longtemps à attendre pour découvrir ce lieu où on l'emmenait.

La première chose qu'elle aperçut, qui effaça toutes les autres, ce fut les jardins. Ils étaient si peu différents de ceux qu'elle venait de quitter, qu'Ayamy songea qu'en fait cette femme mystérieuse avait batti sa demeure dans une partie des jardins. Cela expliquait pourquoi elle avait dit que leurs histoires étaient liées. Il paraissait assez évident de connaitre l'histoire d'un tel endroit si l'on y habitait. les alentours ne semblaient pas très occupés, ce devait être pour cela que c'était à Ayamy qu'elle s'était adresée. Mais cela ne lui disait toujours pas qui elle pouvait bien être pour posséder de si beaux jardins, certainement une notable importante de la ville, ou plutôt une descendante de notable, puisqu'elle semblait solitaire.

Détachant son regard des jardins, l'elfe obsevra l'edifice en lui-même. Il était, d'après ce qu'elle pouvait en juger, très petit, surtout par rapport à la cour qui l'entourait. On aurait presque pu comparer cela à une petite cabane dans une vaste forêt, même si la demeure était en pierre, signe encore d'une richesse élevée. Ayamy continuait à suivre la propriétaire, qui s'arretant auprès d'un arbre, lui montra une petite mangeoire. L'elfe pourrait permettre ainsi à Vavoly de se nourrir et de se reposer. Elle était triste à l'idée de le laisser seul, elle s'y éatit beaucoup attachée, et il lui semblait encore si fragile... Pourtant elle prit son animal dans ses mains, et le déposa délicatement.

" Attend moi ici, je reviendrai te chercher bientôt", murmura-t-elle doucement, son doigt caressant doucement la tête de Vavoly.

Puis elle suivit à nouveau l'elfe. Un petit lapin passa au milieu d'elles. Ayamy trouva cela si pittoresque qu'elle ne put s'empecher de laisser échapper un petit rire. Elle n'aurait jamais pensé rencontrer un tel animal au coeur de la ville. Elles entrèrent dans la maison, qui semblait construite autour de la pièe centrale, la cuisine. L'elfe devait y vivre seule, à en juger par la place qu'il y avait. A travers les fenetres, Ayamy constata que le jardin continuaiyt encore derrière la maison, mais cette fois, elle ne prit pas le temps de l'observer. Elle avait bien trop hâte d'entendre ce que cette femme pouvait lui raconter pour se concentrer sur autre chose.

L'elfe traversa rapidement la piece, et t'invita à t'asseoir. Pendant que tu suivais sa demande, elle déposa l'ombrelle contre un mur, à l'envers. Ensuite, elle enleva son chapeau, dévoilant de long cheveux bleus qui descendaient le long de son corps. Elle le déposa sur l'ombrelle, qui servit de porte chapeau improvisé.

"Je reviens tout de suite" te dit elle.

Elle disparut par la porte de gauche, puis revint moins de deux minutes plus tard. Elle ramenait une sorte de théière, qu'elle déposa au centre de la table, ainsi qu'un plateau où se trouvaient quelques fruits et deux tasses.
Enfin, elle prit place en face de toi, s'asseyant avec grace.

"Commencons par le commencement. Je me nomme Valya Lhuminial"

Elle avanca son bras, prenant une pomme. Elle joua avec le fruit, le tournant un tout sens.

"Je vous laisse faire le service, et me donner votre nom, jeune elfe.", dit elle gardant son éternel sourire.

Ayamy s'assit là où on le lui disait, et observa la cuisine tandis que l'elfe otait son chapeau, découvrant de magnifiques cheveux bleux. Cela attira le regard de l'elfe assise, qui jamais n'en avait vu de tels. Décidément, cette personne était vraiment mystérieuse et la curiosité d'Aymy était particuliérement exacerbée. Elle tâcha pourtant de n'en rien faire voir, afin de rester polie. Elle détacha ses yeux des cheveux lorsque son hôtesse disparut par l'une des portes. Etant restée seule dans la pièce, Ayamy ne cessa de s'interroger. Comment pouvait-il exister un tel lieu dans une ville? Pourquoi était-ce à elle que cette personne s'était adressée? Pourquoi lui faisait-elle confiance au point de lui permettre d'entrer et de rester seule chez elle? Et l'elfe elle-même devait elle lui faire confiance, ou se laisser glisser vers cette attirance irrésistible qu'elle lui inspirait. Toutes ces questions tournaient dans sa tête, et elle n'en aurait tiré qu'une belle migraine si celle qui declenchait toutes ces perplexités n'était pas revenue, la tirant de ses reflexions.

Elle tenait dans ses bras quelques divers objets et nourriture pour se restaurer. Elle les deposa sur la table puis s'assit en face d'Ayamy. Et enfin elle se présenta. Le nom qu'elle se donna n'indiquait rien de plus à la jeune elfe, mais au moins cette dernière pouvait savoir qui était cette étrange personne, ce qui la rassura en partie, sans qu'elle puisse vraiment dire pourquoi. Elle prit une pomme sur le plateau et invita son invitée à se présenter, ainsi qu'à servir. Ayamy s'éxécuta aussitôt.

" Je me prénomme Ayamy, je suis ravie de vous rencontrer Valya", dit elle selon l'usage, avec un sourire, répondant au sien.

Puis elle prit les tasses, les disposa, l'une en face de Valya, l'autre en face d'elle-même. Elle prit la théière, versa le contenu dans chacune des deux tasses. Endin elle s'assit à nouveau, attendant que l'elfe reprenne la parole.

Pendant que tu t'affairais, l'elfe prit la parole.

"Je suis née, il y a de cela quelques années, dans un village assez éloigné d'ici. Je venais d'une famille assez aisée. Notre village était calme, sans aucun interet, je dirais. Je m'interressais depuis mon plus jeune age à la magie...Ce qui n'était guerre recommandée pour les personnes de notre sexe. Mon père n'aimait point cela. Il préférait me voir dans d'autres actitivtés, c'est pourquoi il s'attachait beaucoup à passer du temps avec moi. Je dois dire que je l'ai toujours adoré, malgré ces principes. Il m'a donné le gout de jouer avec la nature, de la fait vivre, et ce, autant qu'elle nous fait vivre..."

Elle croqua dans sa pomme, regardant toujours la jeune Ayamy qui était en face d'elle.

"Mais je m'égare un peu dans ces souvenirs" reprit elle dans un ton conciliant. "Je vais donc abréger. Un peu apres ma 20em année, j'ai donc décidé de partir. PArtir apprendre, au grand regret de mon père. C'était difficile pour lui de comprendre que je préférais voyager que de rester dans le village. Il avait peur, ce qui est tout a fait normal. Je suis parti sans rien, seule., sans le sou, mais dans la voie que j'avais choisie."

Elle prit la tasse que tu avais remplie, te remerciant au passage.

"Mes pas m'ont amenés ici. Dans cette ville. Je ne sais pas comment vous la trouvez, mais personnelement, je la trouve triste à présent? Autrefois, je la trouvais incroyable, par sa taille, par les possibilités qu'elle offrait....Mais tout cela change, comme fanent à la mauvaise saison les plantes. Notre vision dépérit avec le temps."

"Pour en revenir aux jardins. Ce que je vais dire pourra vous paraitre étrange, mais Aldéalide n'est pas la déesse qu'elle fait croire. Elle n'est qu'une enfant. Une enfant qui a dépérit bien trop vite. Je l'ai rencontrée, tres peu de temps apres mon arrivée. Elle était dans ses jardins qu'elle avait construit elle même. C'était un jeu pour elle. Elle aimait s'y promenait, s'y détendre. Elle était une grande magicienne...elle a créé les lieux. Tout les pierres, toutes les bassins, c'est elle qui les a créées. PAr magie. Selon sa vision. Elle me racontait cela, lors de notre première rencontre. Et c'est ainsi que je devins rapidement une personne d'importance ici. En effet, ses jardins restaient triste, comme cette jeune fille. Ils éaient à son image totalement. Elle les aimait, plu que tout à ce moment, mais elle était la seule à y voir de la beauté. Mon apprentissage n'avait aps été inutile. J'avais de grandes facultés, et des talents que elle meme n'avait pas. J'ai réussi à allier magie et nature. Et j'ai rajoutés toute les couleurs au jardin que vous avez vus. C'était il y a 10 ans.
Aldéalide sembla triste, mais beaucoup d'habitants furent heureux du changement. Cela rendit le sourire à la déesse, qui em donna ce logement. MA renommée fut rapidement faite, et j'ai commencé à gagner de l'argent, et à affuter mes connaissances."

Elle te regardait toujours, te fixant plus profondément si cela était possible.

"Vous voyez, je suppose, pourquoi je vous ai abordé au jardins..."

Valya prit la parole et raconta son histoire. Dès le début, Ayamy ne put pas s'empecher d'être surprise. leurs histoires se ressemblaient tellement, leur père, la magie, le départ... Tout était si semblable que c'en était troublant pour l'elfe. Elle ne pouvait pas savoir si Valya l'avait remarqué, car elle ne fit à ce sujet aucune remarque, alors que la surprise devait pouvoir se lire sur son visage. Elle continua son histoire comme elle l'avait commençait, croquant parfois dans sa pomme. Ayamy pour sa part était incapable de manger et de boire tant elle était plongée dans ce récit. Leurs histoires concordaient parfaitement jusqu'à leur arrivée respective dans la ville de Mythak. Elle avait eu la chance de rencontrer Aldélaide, de travailler avec elle, de devenir une personne respectée dans toute la ville grâce à ses capacités. Sur ce point, les deux elfes différaient. En effet Ayamy ne pouvait pas prétendre à de tels talents.

Lorsqu'elle eut fini, son histoire, elle fixa le regard de l'elfe avec une telle intensité que cette dernière frissonna et ne put pas s'empecher de baisser les yeux, qu'elle avait si noirs. Elle prit le temps de poser ses esprits avant de répondre. Elle ne savait pas vraiment si elle devait faire part à Valya de sa surprise ou au contraire feindre de ne pas avoir été affectée par cette histoire. Mais elle repoussa presque aussitôt cette idée qu'une prudence excessive lui avait amenée. Elle estimait que cela ne serait pas correct vis à vis de son hotesse. De plus, qu'avait-elle à craindre? Elle décida d'abandonner une fois pour toutes tous ces soupçons qui n'avaient pas lieu d'être. elle prit à son tour la parole.

" Valya, vous avez peut-être constaté ma surprise en vous écoutant. Votre histoire, et ce jusqu'à votre arrivée dans cette ville, et la mienne sont si semblables. Je suis également partie poussée par la soif d'apprendre, contre l'avis de mon père qui n'avait plus en ce monde que moi. Ma mère est morte il y a de cela bien longtemps. En revanche, je n'ai pas été marquée par la tristesse que vous peignez pour cette ville. J'ai plutôt été marquée par son agitation, ses commerces, sa renommée qui est parvenue jusque dans le petit village calme que j'habitais. je suis certaine qu'il y a tant à découvrir ici. A peine arrivée, j'ai déjà eu l'occasion, grâce à vous de connaitre l'histoire de ces jardins. Je n'aurais jamais pensé qu'ils puissent avoir été crées par magie. Ils sont si grands, si beaux... et ils ne sont l'oeuvre que de deux personnes ! Je comprend mieux désormais cette impression qu'ils dégagent. Mais j'avoue avoir bien du mal à associer le portrait que vous en faite à la déesse Aldélaide. Il est si différent de ce que l'on en apprend. Vous m'offrez un visage bien plus humain de cette personne."

Avant de continuer, Ayamy hésita quelques instants. Elle voulait faire à valya une demande qui pouvait paraitre osée et deplacée. Mais elle voulait essayer, elle ne pensait pas que le destin qu'il l'avait mise en face d'une telle personne était innocent. Elle regarda l'elfe en face d'elle, qui avait de telles capacités magiques que valya sentit naitre en elle un grand respect. Elle chasse ses dernières hésitations et se lança.

" Je dois d'abord vous dire combien je suis honorée que vous m'ayez abordée dans ces jardins. J'étais venue y retrouver le calme que j'ai toujours connu, éloigné du tumulte de la ville. Peut-être ma demande va-t-elle vous paraitre incongrue, mais j'aimerais pouvoir rester en ces lieux pour apprendre grâce à vous. Je n'ai pas de grandes capacités, elles sont modestes et limitées et c'est pour les accroitre que je suis arrivée à Mythak. Acceptez-vous de m'enseigner en partie ce que vous savez ? "

Le coeur d'Ayamy battait à tout rompre dans sa poitrine, ses mains, qu'elle avait posé sur ses genoux tremblaient. Elle sentait que le reste de sa vie pouvait être transformé par l'intervention d'une personne telle que Valya. Elle attendait la réponse, angoissée comme jamais auparavant.

L'elfe finit son thé, lorsque tu racontas ton histoire. Elle avait fini son fruit, et avait sans doute remarqué que tu ne mangeais pas. Cependant ell ne dit rien la dessus, et continuait d'écouter ton récit.
Lorsque tu eus totalement fini, elle ne souriait plus, et était un peu plus grave. Toutefois, elle gardait son air joyeuse pour autant.

"Je voies que vous avez compris pourquoi je vous ai parlé. Vous me rappeliez quelqu'un, moi."

Elle se leva et fit quelques pas dans son salon.

"Quant à vous prendre comme eleve. Au départ, je voulais vous protéger pour vos premiers pas dans cette ville. J'avais peur pour vous. Vous etes si jeune. Et je pense que je n'ai aps tort. Votre vision sur Mythak est encore bien idéaliste. Vous serez décu sous peu. Je voulais etre là et vous aider lors de cette déception. De là à etre votre maitre. Je suis encore jeune. Je ne sais si j'ai les talents pour vous apprendre cela..."

C'était difficile à dire si elle était vraiment en train de réflchir, tant son air n'était déjà plus si sérieux.

"C'est d'accord."

Elle revint à table, reprenant sa place.

"Vous allez etre mon eleve. Je vous apprendrez ce que je sais sur mes talents. Ils seront sous peu aussi les votres. Mais je veux aussi de vous que vous me suiviez dans mes choix, et mes diées, du moins pour le moment."

Elle soupira, te regardant avec un air un peu maternelle.

"Il est tard. J'aurais aimé vous raconter la fin de mon histoire. Et un peu plus sur Aldalide. Nous verrons cela demain."

((hop hop hop: Tu me ponds la nuit rapidement. La porte de gauche donne sur une chambre tres sommaire. Y'a un bain si tu veux. Y'a qu'un grand lit aussi. Une armoire. Hop hop hop)

EDIT: On file dans le topic approprié. (si y'a quelqu'un qui suit...)