Chez Valya Lhunmilia ( Jardinière de Mythak)

((Pour la description du lieu, voir dans le topic les jardins))

Ce lieu est une maison parmi tant d'autres, il n'est pas possible d'y entrer juste prour le plaisir. Il faut au minimum en avoir entendu parler (ou etre attiré par ses jardins, mais bons, y'en a à 20 metres )

Ayamy y réside en tant qu'éléve de Valya.

Ayamy constata qu'avec l'angoisse, elle avait la gorge de plus en plus sèche. elle prit sa tasse, dans laquelle le thé avait un peu trop refroidit, et en bu quelques gorgées. Elle ne pouvait toujours pas manger, son estomac étant trop noué pour cela, ce qui fut renforcé par l'air de Valya et ses premières remarques. L'elfe crut tout d'abord que celle ci cherchait à lui annoncer avec certaines précautions qu'elle refusait sa demande. Elle fut quand même étonnée qu'en ne l'ayant vu que si peu de temps Valya ait pu décider de la protéger et surtout par le fait qu'elle ait deviné qu'Ayamy venait tout juste d'arriver en ville. Décidément, cette femme était très surprenante pour pouvoir lire ainsi en elle, ce qui ne fit que renforcer l'attirance de l'elfe et son envie d'apprendre avec elle. Durant les quelques secondes où Valya parut reflechir, tout en marchant dans la pièce, l'elfe quant à elle connut les affres de l'attente. Son coeur semblait cette fois ne plus battre du tout. Et puis, enfin ce fut la délivrance. Valya acceptait de lui enseigner ses connaissances. Un sourire illumina son visage, comme un enfant auquel on aurait fait le plus beau des cadeaux, comme une personne qui voyait au détour d'une rue apparaitre le visage de l'etre aimé. Son maitre ne raconta pas la fin de l'histoire mais cela ne dérangeait pas l'élève. Desormais elle aurait tout le temps pour l'entendre.

" Je ne sais pas comment vous remercier Valya. Vous venez d'exaucer mon voeu le plus cher. Quand à vos conditions, il est tout naturel que je les accepte, en ne les remettant nullement en cause. "



Après les formalités d'usage, de remerciement et de bonsoir, Valya désigna la porte de gauche comme la chambre qu'Ayamy occuperait durant son séjour. La jeune elfe la remercia encore une fois et la vit disparaitre derrière la porte de droite. Avant de rejoindre sa chambre à son tour, elle retourna dans les jardins pour voir Vavoly. Elle s'approcha de la mangeoire, constata avec soulagement qu'il y était toujours. Elle le prit dans ses bras et lui parla doucement.

"C'est ici que tu vas rester desormais, durant quelques temps. Valya nous offre son hospitalité. Quant à moi, c'est ici que je serais," dit-elle en l'amenant près de la fenêtre donnant sur sa chambre.

Ensuite, elle le ramena et regagna sa chambre. Celle-ci était très simple mais contenait tout ce qui était nécessaire, un lit, un bain et même une armoire. Ayamy s'assit sur le lit spacieux. Elle commençait vraiment à réaliser la chance qui était la sienne. Si elle n'avait pas voulu fuir l'agitation, jamais elle n'aurait fait cette rencontre bouleversante pour sa vie future. Elle était si heureuse qu'elle sentait que le sommeil risquait cette nuit de ne pas lui rendre visite. Elle ota ses vêtements, prit un bain durant lequel elle se délassa, lavant ses cheveux. Lorsqu'elle eut fini, elle se drappa dans une serviette qui était posée à côté. Elle alla ouvrir l'armoire, y découvrit de magnifiques vêtements, richement décorés, ainsi que quelques autres objets, qui avaient été rangés là. Ce devait être ici que Valya avait prit la théière. L'elfe chercha un peu avant de trouver une longue chemise blanche qu'elle passa pour la nuit. Elle plia ses vêtements, les rangea. Ils semblaient si simples par rapport à ceux qu'elle venait de voir. Le lit était assez grand pour que deux personnes puissent y dormir sans se gener. Elle s'installa sur le côté le plus proche de la fenetre. Ainsi, si Vavoly tappait contre la vitre, elle l'entendrait d'autant mieux. Les idées tourbillonnaient dans sa tête. Les connaissances qu'elle pourrait acquérir lui paraissaient si vastes qu'elle ne parvenait pas à les imaginer, et craignait presque de se réveiller le lendemain, en constatant que tout ceci n'avait été qu'un rêve. Après un long moment, elle finit par s'endormir, rompue par toutes ces émotions. Son sommeil ne fut pas interrompu et elle s'éveilla en même temps que l'aurore. Ayamy se leva, choisit une tenue très simple dans l'armoire avec laquelle elle se vetit. Puis elle entra dans la cuisine, se demandant si Valya était elle aussi déjà levée.

((HRP tu es pas génée toi ))

Une fois levée, tu ne vis pas tout de suite Valya. Elle sortit de la porte de drtoite des graines à la main, ainsi que qulques parchemins. En te voyant, elle fit un sourire forcé, mais elle gardait un air triste.

"Tu es prete? Si tu as faim, prends un fruit ou deux, sinon rejoins moi de suite dehors, on va commencer"

****

Une fois dehors, tu pus voir avec étonnement qu'une grande partie du jardin était détruit. Les fleurs étaient piétinnées, certains arbres étaient écrochés, des arbustres déracinées trainaient un peu partout dans la cour. Si tu t'inquiétais pour ton aniaml, tes craintes furent vite dissipées, car celui ci vint se poser sur ton épaule, lancant un cri éraillé. Il était blessé à la patte.

Valya gardait un air triste, face à ce désastre.

"C'est la fin de mon histoire. Ces temps ci, c'est toujours ainsi. Je ne sais pas qui est responsable, et je ne cherche pas à savoir. Beaucoup de personne sont jalouses de ma réussite. Certaines personnes de l'ordre désapprouvent ma conduite, car j'ai connu Aldéalide, et que je dis toujours qu'elle n'est qu'une simple humaine. Je doute qu'elle donne els ordres pour de telles choses, mais ces subordonnés... Et puis je ne suis sure de rien."

Elle prit un des parchemins, et apres sa lecture, les arbres commencaient à reprendre forme.

"Tant qu'il ne touche pas aux jardins de la ville, ni à mn intégrité physique, cela n'es pas trop grave, si? En attendant, je te conseille de m'observer. Si tu es douée en magie, ou spécialement dans la connaissance des plantes, je te conseille de me le dire...ce serait pas mal pour commencer"

Ayamy chercha une présence dans la pièce, en vain. Elle allait se diriger vers la table, lorsque valya sortit de la porte de droite. L'elfe fut très surprise de voir pour la première fois sur son visage un air aussi triste que celui qu'elle observait. Son maitre était hier si rayonnante. Elle allait l'interroger quand celle-ci la devança, lui demandant de la rejoindre après s'etre restaurée. L'elfe prit rapidement une pomme parmis les fruits qui se trouvaient sur la table et commença à la manger en sortant vers les jardins.

Là, une vision presque apocalyptique l'assaillit. On aurait pu se croire dans un lieu différent de la veille tant il était changé. Les jardins étaient détruits, rien n'avait été epargné. Aussi loin que portait son regard, la même désolation. Qui avait bien pu perpetrer un tel désastre ? Qui pouvait porter en lui une telle energie destructrice ? Ayamy ne comprenait pas. Soudain, elle songea que Vavoly devait etre dans ce jardin à ce moment là. Terriblement inquiète elle allait se lancer à sa recherche, quand de lui-même il vint la rejoindre, se posant sur son épaule. D'un cri qu'il fit, elle constata que quelque chose n'allait pas, et elle remarqua une blessure à la patte. Elle sentit gronder en elle la colère envers ceux qui avaient voulu tout cela, tandis qu'elle rassurait par des mots doux et des caresses son aigle. Valya quant à elle restait triste, comme désamparée.

Elle expliqua que ceci était l'oeuvre de personnes jalouses, qui la desaprouvaient. Ayamy comprenait qu'une personne qui tenait de tels propos sur Aldélaide alors même que son culte prenait une telle importance puisse etre detestée. Elle devait pour certains apparaitre comme une hérétique qu'il fallait punir. Pourtant Valya ne voulait pas savoir, et en effet il valait peut-être mieux laisser ces criminels inconnus. Grâce aux parchemins qu'elle avait emmené, son maitre commença à recréer son jardin. Ayamy fut stupéfaite. Pour la première fois elle pouvait constater l'étendue de ses pouvoirs sur lesquels elle n'avait pas menti. Tout reprenait vie autour d'elles du fait des mots qu'elle prononçait.

"Tant qu'il ne touche pas aux jardins de la ville, ni à mon intégrité physique, cela n'est pas trop grave, si? En attendant, je te conseille de m'observer. Si tu es douée en magie, ou spécialement dans la connaissance des plantes, je te conseille de me le dire...ce serait pas mal pour commencer

_ Vous êtes peut-être trop gentille à leur égard, c'est parcequ'ils savent qu'ils ne risquent rien qu'ils se permettent de telles atrocités. Mais ils ont certainement peur de vous, de plus vous semblez être protégée d'Aldélaide. C'est elle qui vous a donné ce lieu pour vous y installer, je trouverais étrange qu'elle veuille détruire ces jardins qu'elle chérit... J'ai quelques connaissances en ce qui concerne la magie, en revanche pour les plantes, elles sont beaucoup plus limitées, sans être pour autant inexistantes. Dites moi ce que je peux faire pour vous aider... Si cela était possible, j'aimerais aussi soigner Vavoly, je crois que sa blessure n'est pas trop grave, pour autant que je puisse en juger, mais je ne sais pas si elle se guérira d'elle-même," dit-elle en désignant la patte de son animal.

Son apprentissage commençait sous de mauvais auspices. Elle décida alors de faire tout ce qu'elle pourrait pour aider son maitre qui ne méritait pas un tel traitement. Et peut-être un jour la hasard la mettrait-elle face aux responsables de ce désastre qui rendait Valya si triste.

L'elfe était déjà parvenu à redonner vie à chacun de ses arbres. ELle se retourna vers toi, et sembla réfléchir.

"Peut etre..."dit elle songeuse. "Peut etre que tu as raison. Peut etre devrons nous trouver un moyen d'arreter cela. MAis nous verrons apres"

Elle avanca au milieu de son jardi, regardant de tous cotés, comme si elle cherchait quelque chose. Elle semblait se concentrer, et emplie de réflexion.

"Si les plantes te sont encore inconnues, tu vas t'occuper de la partie magie pour l'instant. Le sort que je vais te preter et t'enseigner et bien simple. Je l'ai créé moi même. Il permet de faire pousser rapidement les plantes."
Elle s'approcha de toi, te donnant deux sachets de graines et un parchemin. Ensuite elle alla à l'opposé du jardin continuant de te parler.

"Il faut allier trois choses simples pour parvenir à des choses compliquées. Tout d'abord une grande connaissance de la magie, de ses principes, et de les utiliser dans la seule fin de créer. Deuxiemement, une connaissance des plantes, de leurs noms, de leurs états, pour ainsi offrir la plus belle vue possible. Troisiemement, mettre ses connaissances au service de ton imagination, et ainsi pouvoir offrir ce que tu as imaginé."

L'elfe était ruisselante de sueur à présent, à force de jeter ses sorts sur les plantes, et de recréer son jardin.

"Je te laisse faire les aménagements pour le devant du jardin. Tu as des graines de Tyflor, les grosses marrons, qui donnent des fleurs bleutés, et des graines de Puyol, une plante qui donnent de petites graines et fleurs jaunes à maturité. Je te laisse te débrouiller. Epates moi."

Tous les arbres avaient maintenant retrouvé leur aspect initial. Or Valya n'avait mis pour cela que très peu de temps, elle faisait une fois encore preuve d'une capacité magique impressionante, qui étonna son élève. Elle semblait trouver que l'avis de cete dernière était valable, mais elle décida de s'en occuper plus tard. Ayamy imagina qu'il lui faudrait d'abord s'occuper de son jardinn, puis troucver le temps de vraiment se décider pour cela. Elle était visiblement assez indécise sur ce problème. Elle ne devait pas être familière de la vengeance, ce qui au fond était une bonne chose, mais qui peut-être la faisait souffirir actuellement. Quoi qu'il en soit, Ayamy décida de ne plus aborder ce sujet, ce n'était que du domaine de son maitre, pas le sien.

Valya décida de confier à son élève une tâche magique, que cette dernière accomplira à l'aide d'un sort que son maître lui preterait. c'était une grand honneur pour elle que d'utiliser un sort crée par une telle magicienne, dont elle devait se montrer digne. Ayamy prit le parchemin et les graines qu'elle lui confiait et écouta attentivement ses conseils, essayant de s'en emplir pour ne jamais les oublier et toujours les zappliquer. Il s'agissait là de règles de base qui ne pourraient que lui servir, dans tous les aspects de la magie.

Ayamy se dirigea vers l'avant du jardin, là où elle devait le réaménager. Elle était seule pour le faire ce qui bien évidemment lui mettait une certaine pression. Son maître lui avait demander de lui montrer ses talents, ce qu'elle comptait bien faire. touyt d'abord, elle ferma les yeux afin de s'emplir de l'image qu'elle voulait projter sur le sol avec les plantes. Elle ne disposait que de deux couleurs ; cela ne lui laissait pas beaucoup de possibilité. Elle voulait créer quelque chose d'assez naturel, mais néanmoins ordonné, sans que cela paraisse trop géométrique, fait par la main de l'homme. Il fallait que les deux sortes de plante se marient assez haronieusement, qu'il n'y ait pas trop de tâches de couleurs s'opposant entre elles, mais plutôt un mélange discret et agréable à l'oeil. Elle ouvrit les yeux, prit dans une main les graines, dans l'autre le parchemin. Elle commença par le parcourir du regard pour s'assurere qu'elle ne ferait pas d'erreur quand elle le lirait. Enfin, elle prit une inspiration profonde et en commença la lecture.

Ayamy: magie : 18 (Y'a de l'injustice )

Apres que tu es planté les grines dans la disposition que tu avais imaginé, et ce, malgré le peu de couleurs qui t'étais offertes, tu commenca à lire le parchemin. Dès que les premiers mots de ceux ci furet prononcés, tu sus que tu étais sur la bonne voie: En effet, les plantes commencaient à croitre. Elles passèrent rapidement aux états suivants. Les bougeons apparurent, tout comme les feuilles. Apres, peu à peu, les fleurs se mirent à fleurir, offrant une vue des plus respectables à la visoin des passants.

Lorsque tu eus terminé avec ceci, tu pus remarquer que Valya en avait fait de même, et était à présent en train de t'observer, de surveiller les premiers travaux de sa première élève. Son regard et ses traits ne trahissaient rien... Toutefois, son sourire était de nouveau apparut sur son visage.
Il avait fleuri en même temps que son jardin.

Quand les tous derniers mots furent prononcés, l'elfe fit une moue profonde, mais un peu surjouée.

"C'est ...pas trop mauvais, pour une première fois. Je n'attendais pas moins de toi, mais tu n'as fait qu'un travail limité."

Elle s'approcha, et posa sa main fine sur ton épaule, caressant de l'autre ton aigle.

"J'ai fait expres de te donner peu, pour faire travailler ton imagination. La magie, je voies que tu l'as maitrise grandement. Pour ce qui est de tes connaissances des plantes, cela se travaillera assez simplement. Apres, et le lpus dur à mes yeux, ce sera à toi uniquement de le faire. Des exercices où tu devras, avec peu, faire beacoup."
Elle s'abaissa, ceuillant une de tes fleurs. Elle sentit son odeur, un grain de malice parcourant ses yeux clairs.

"Voies cette plante." -elle tira au meme moment une de ces graines. "Elle n'a aps que ces deux états. Lors de sa croissance, elel passe par plusieurs étapes successives, qui vont offrir cet état. Elle a beau etre d'un pleu foncé, au bout d'une second moi apres sa plantation, en temps normal, elle a une couleur bleu pur. Penses à ceci. Tu peux utliser ce sort de croissance, et 'autres que tu verras plus tard à plusieurs fins. Ici, tu pouvais par exemple marrier les couleurs, en tuilisant de dégradés successifs. Et en les mettant de tels façons, par exemples par cercles concentriques, que cela ne parraissent en rien choquant...."

Elle te tourna alors les talons, pour reprendre le chemin de la maison.

"On va regarder ce qu'on peut faire pour ton animal maintenant que ceci est réglé."

A peine l'elfe avait-elle commencé à lire le parchemin que les plantes commençaient à fleurir. Les graines donnèrent des bourgeons puis de magnifiques fleurs, qui embaumaient sans même que l'on eut besoin de s'en approcher. Ayamy était heureuse d'avoir réussi à organiser ainsi qu'elle le voulait la partie du jardin que Valya lui avait confié. Au fur et à mesure que tout se mettait en place, elle constatait que ce qu'elle faisait était très loin de ce qu'elle avait pu observer avant que tout ne soit détruit durant la nuit.

Lorsque cela fut terminé, Valya avait elle aussi achevé. Le contraste entre les deux réalisations était assez saisissant. Néanmoins, celle-ci souriait et se disait assez satisfaite bien qu'il y ait encore des progrès à faire. Ayamy était impatiente de continuer son apprentissage, de faire ces exercices dont son maitre lui parlait, grâce aux leçons qu'elle était en train de lui donner, que son élève buvait littéralement. Elle comprenait qu'un beau jardin n'était pas que l'oeuvre d'une magie puissante, mais aussi celui d'un esprit imaginatif et entrainé à ce travail, tout en gardant la liberté de l'imagination, sans tomber dans une habitude néfaste à la création.

Le jardin était maintenant retourné dans un étât où il ravissait les yeux et le nez. Il était différent de celui de la veille, mais toujours aussi magnifique. Valya repartit vers sa demeure, et Ayamy la suivit.

" Nous allons te soigner Vavoly, bientôt tu ne sentiras plus rien " , dit elle en prenant l'aigle de son épaule pour le caresser dans ses mains.

Toutes les conséquences néfastes de cet acte nocturne allaient être effacées dans les prochaines minutes. Mais la trace intérieure, elle, resterait. On ne peut pas effacer ce qui est dans l'esprit.

Une fois à l'intérieur, Valya te prit l'aigle des mains, et le carressait tout comme tu l'avais fait. Elle te fit signe de la suivre sans avoir de gène, et t'emmena derrière la prote de droite, dans la pièce que tu n'avais pas encore visitée.
La porte s'ouvrit, découvrant un pièce qui ressemblait plutot à un vaste fourre-tout.
Elle devait servir à la fois d'entrepot, de laboratoire, de bureau et de bibliothèque. Ainsi, on y retrouvait énormément de parchemins, usités ou non, griffonés, ou vierges. Deux étagères pleines se trouvaient contre un mur. De l'autre coté, une fenetre donnait sur l'arrière du jardin.
Des cas remplies de graine,s des fleurs en pots ou encore des tubes et des fioles remplies de liquides colorèes finissaient de remplir la pièce.
Sous la fenetre se trouvait un grand établi, où l'elfe déposa l'animal. Elle regarda celui ci, et son visage prit une couleur blanche.

"Ils ont osés? Sa patte est cassée!"

Elle sembla sae ressaisir, et elle prit un petit bout de bois, qu'elle se mit à tailler. En deux temps trois mouvemements, elle avait créé une attelle pour Vavoly. Quand elle reparla, sa voix était toujours pleine d'une colère mesurée.

"Je ne peux rien faire de plus pour lui, et il faudrait voir peut tetre un spécialiste. A mon avis, cela sera suffisant. Mais il ne doi pas faire trop d'efforts pour l'instant."

Elel s'assit, et souffla. Ses yeux se fermèrent, comme si ele se reposait.

"Alors, maintenant que nous avons terminé. QUe penses tu que nous devrions faire avec cette histoire?"

Une fois dans la maison, Valya emmena Ayamy dans la seule pièce que cette dernière ne connaissait pas encore. Elle découvrit l'espace où son maitre devait travailler, mettre ses sorts sur des parchemins , créer de nouvelles plantes. C'était aux yeux de la jeune elfe, le lieu qui refletait le plus Valya en dehors des jardins. On pouvait y trouver tout ce qui faisait sa vie, les plantes et les livres. Ayamy fut encore une fois étonnée que, si jeune, elle puisse déjà avoir tant de capacités et de connaissances.

Lorsqu'elle comprit l'étendue de la blessure de l'aigle, Valya parut très fachée, alors que pour son jardin, c'était la tristesse qui l'avait emportée. Son visage ne laissait pas voir ses sentiments contrairement à sa voix qui la trahissait. Elle soigna Vavoly elle-même, et semblait lui faire une attelle. De plus elle était d'avis de voir un spécialiste. Dès qu'elle eut fini, Ayamy le prit dans ses bras, et ne cessa plus de le caresser, de le reconforter.

Valya se reposa quelques minutes, et reprit la conversation.

"Alors, maintenant que nous avons terminé. QUe penses tu que nous devrions faire avec cette histoire?

Ayamy commença par reflechir. C'était selon elle un problème d'envergure dans lequel il ne fallait pas s'engager à la légère sous peine d'empirer encore une situation déjà difficile. C'était peut-être pour cela que Valya n'avait rien fait jusqu'à présent.

_ Je crois que vous ne devez plus vous laisser faire, un jour cela pourrait être encore pire, et "ils" pourraient s'attaquer à vous, un jour où leur haine leur fera oublier votre force et votre influence. Aldélaide sait-elle ce qu'il se passe ? Vous pourriez peut-être lui en parler, sans que cela ne se sache. Ainsi grâce à son influence, elle pourrait rechercher les coupables plus rapidement que vous ne le feriez. En revanche, si vous pensez que le problème vient d'un milieu qui lui est proche, il vaudrait mieux alors ne pas lui en parler de peur que cela ne s'ébruite trop. Connaissez-vous quelqu'un en qui vous avez suffisamment confiance et qui soit assez habile pour enqueter discrètement ? Je peux par exemple aller le prévenir en emmenant par la même occasion mon aigle Vavoly. Je pourrais aussi poser quelques questions. Personne ici ne me connait, ni ne connait mes liens actuels avec vu, du moins je pense. Mais j'avoue que je ne me suis jamais aventurée dans un tel exercice, et cela ne m'attire pas beaucoup. Mais si cela peut se révéler utile... "

Valya resta assise, songeant à ce que tu lui disais. Une fois que tu eux finis, elle se releva, et gardant Vavoly avec elle, t'adressa à nouveau la parole.

"Faites attention avec vos paroles sur Aldélaide. Si vous dites cela en dehors, vous pourriez etre accusée de trahisons, ou de blasphemes."

Elle regagna la piece principale, ou elle commenca à se vétir pour sortir.

"Je n'ai pas vraiement beaucoup d'amies en cette ville. Je vais toutefois aller voir Uinale pour causer avec elle de tout ceci. Elle me ressemble étrangeemnt, en de nombreux points. Peut etre la rencontrerez vous plus tard. Il s'agit de la grande pretresse du santuaire. Elle saura s'occuper de votre aigle."

Elle conitnua à se vétir, prit son chapeau et son ombrelle rose, et au moment où elle allait sortir, te parla à nouveau;

"Comme tu as dit, il ne te connaisse pas. Je compte sur toi pour to'ccuper de cela, la nuit prochaine. Ils vont surement revenir à ce moment. En attendant, occupes toi. Nous verrons les détails à mon retour."

La remarque de Valya fit reflechir Ayamy. elle n'avait pas hésiter à tenir des propos qu'elle n'aurait jamais eu avant sur Aldélaide, tout cela suite à l'influence que son maitre avait sur elle. Bien sûr elle n'avait jamais vraiment participé au culte de la déesse. Son village était trop éloigné et elle n'avait pas l'habitude des cultes de personnes. C'était sûrement pour ces raisons qu'elle avait près très rapidement l'usage de considérer Aldélaide comme une personne très influente aux grands pouvoirs. Il fallait qu'elle fasse attention, car sinon elle pourrait avoir des ennuis et en attirer encore davantage à Valya.

Lorsque son maître fut partie avec Vavoly, Ayamy se retrouva seule dans la maison. Elle lui avait dit de s'occuper sans donner plus d'indications. L'elfe n'osa pas retourner dans la pièce qu'elles venaient de quitter, car elle n'en avait pas eu l'autorisation, or c'était une pièce très importante. Valya lui avait demandé de faire de s'exercer. c'est pourquoi elle décida de commencer par étudier le parchemin qu'elle lui avait laissé. Ainsi elle pourrait apprendre comment il avait été fait, et d'autres choses, si toutefois il ne se révélait pas trop difficile d'accès pour une novice. Elle avait aussi quelques idées sur ce qu'elle ferait si elle ne réussissait pas à le comprendre, cela lui permettrait de s'occuper.

Elle alla s'assoir à la table, posa le parchemin bien à plat dessus, prit une poire, et commença à le lire très attentivement.

'écriture qui ornait le parchemin était fine, et simple à lire. Les mots utilisés n'avaient rien de compliquer. Pour une mage avertie comme toi, il pouvait paraitre étrange que de simples mots, si habituels au langage, puisse avoir de telles vertues.
Dans un sens, les termes employés et tout ce qui touchés à l'écriture de ce sort était bien plus simple que le sort que tu possédais déjà.
Et tu avais pu tester son efficacité.

[HRP: Je vais pas te l'écrire hein]

Ayamy s'était préparée à une étude compliquée pour comprendre toutes les subtilités du sortilège, c'est pourquoi elle fut très surprise de constater la simplicité de ce dernier. Lorsqu'elle avait eu à l'utiliser elle ne s'était pas concentrée sur sa composition, mais maintenant qu'elle voulait la comprendre elle se rendait compte que chaque pouvait être aisément compréhensible. Et même l'association de tous les termes restait facile.

( Ce doit être un sort facile à créer, et également à l'utiliser comme je l'ai vu tout à l'heure. C'est un bon moyen d'assurer le succès d'un sort apparemment. C'est très interessant et je ne l'aurais jamais crue si je ne l'avais pas utilisé moi-même. Par rapport à celui-ci, mon sort est bien plus compliqué. )

Ayamy reflechissait à ce nouvel aspect du sort qu'elle venait de découvrir : la simplicité efficace. Plus elle y songeait, plus elle se dit qu'elle ferait bien de passer à la boutique qui l'avait tentée. En effet, elle devrait ce soir là surveiller les jardins, à la demande de Valya, et un deuxième sort, plus puissant que celui qu'elle possédait pourrait être utile s' "ils" revenaient. Elle esperait pourtant ne pas avoir à s'en servir, l'idée de tuer quelqu'un ou de le blesser lui repugnait au plus haut point. Elle rangea donc le parchemin avec le sien, alla dans la chambre chercher sa bourse et ses vetements, car elle ne voulait pas que qui que ce soit puisse reconnaitre ceux qu'elle portait comme étant ceux de Valya, puis se prépara à partir.

Ayamy avait fini toutes ses courses pour son travail de cette nuit. Elle estimait n'être partie qu'une heure, il était donc peu probable que Valya soit déjà rentrée, elle verrait si elle s'était trompée lorsqu'elle entrerait dans la maison et constaterait l'absence ou la présence de son maitre. Mais pour le moment, elle voulait faire une dernière chose avant de rentrer dans la demeure. En effet, elle désirait faire le tour complet du jardin, qui bien évidemment ne gardait plus aucune trace de la visite nocturne. Ainsi, elle pourrait peut-être repérer l'endroit par où "ils" entreraient et également celui à partir duquel elle aurait la vision la plus large de l'ensemble du domaine afin de les voir arriver le plus rapidement possible.

En se promenant de la sorte, elle considérait désormais ce lieu comme un trésor à protéger. Elle tâchait de noter ses forces, ses faiblesses. Bien évidemment il n'était absolument pas protégé et était d'un accès très facile pour quiconque désirait y entrer. A force de recherche, elle découvrit un ensemble de buissons dans lesquels elle pourrait aisément se dissimuler. Il ne lui restait plus qu'à retourner à l'intérieur, pour se reposer et être parfaitement reveillée toute la nuit.

Valya n'était pas encore rentrée. La maison était calem, et seul le vent dans les arbres, le bruit des feuilles virevoltant se faisait entendre.

La fin de la journée passa doucement...Et valya arriva seulement le soir, accompagné par ton aigle.

"Il est soigné. Il lui est totuefois déconseillé de faire trop d'efforts."

Valya rangea rapidement ces affaires et prit la direction de la chambre.

"Je vais me coucher, je suis harassée. Je vous souhaite bonne hance pour cette nuit. SI tu as le moindre problème, reveille moi."

Elle se retourna, te sourit, mais elle semblait un peu inquiete.

"Ne sois pas trop téméraire."

Et elle passa la porte, te laissant seule.

Lorsqu' Ayamy pénétra dans la maison, elle constata que valya n'était pas encore rentrée. Elle commença par manger un des fruits qui se trouvait sur la table puis elle alla dans la chambre, prit un bain pour se détendre mais aussi pour se revivifier. Elle en profita également pour nettoyer ses vetements qui en avait besoin. Pendant le temps durant lequel il séchait, elle remit la longue robe blanche, s'assit sur le lit et étudia rapidement son nouveau parchemin. Après cela, elle s'allongea et s'assoupit rapidement.

Lorsqu'elle se réveilla, la soirée était bien avancée, et elle-même était pafaitement reposée. Ses vetements secs, elle les remit et rangea toutes les affaires dont elle aurait besoin. Elle regagna la pièce centrale au moment même où Valya y entrait. Les nouvelles qu'elle donna de Vavoly la rassurèrent. Elle souhaita une bonne nuit à son maitre, la remercia pour son aigle et ses conseils et prit l'oiseau dans les bras. Elle l'installa dans sa mangeoire. Ensuite, le temps était venu d'aller rejoindre sa cachette, ce qu'elle fit en regarda les alentours pour repérer tout mouvement un peu suspect dans la rue où les jardins. Une fois installée, elle se tint sur ses gardes, et se prépara à passer ainsi le reste de la nuit. Fort heureusement, sa cachette était assez proche de la maison, et surtout des fenetres de la chambre, ce qui était plutôt un avantage si les choses tournaient vraiment trop mal.

La nuit était bien avancée, quand enfin les ombres se montrèrent. Elles entrèrent par la voie normale, la porte principale qui se trouvait devant la maison, et commencèrent leurs actions habituelles. Ils arrachaient les buissons, piétinaient les plantes saccager les petits bassins...

Le temps passait et rien ne bougeait. Ayamy commençait à ressentir le froid et la fatigue. Elle se disait que peut-être personne ne viendrait cette nuit là, et elle en serait quitte pour une nuit d'insomnie. Sa position devenait toujours plus inconfortable, et elle aurait aimé pouvoir étendre ses jambes qui s'ankylosaient. Elle pensait à tout cela lorsqu'enfin, elle repéra au bout du jardin du mouvement. "Ils" étaient entrés par la porte principale et ne se donnaient même pas la peine de se montrer discrets. Déjà ils saccagaient tout autour d'eux le magnifique jardin de son maitre. Toute la peine que cette dernière s'était donné pour le remettre en état, tous ses efforts, tout était réduit à néant.

C'est alors qu'Ayamy sentit à nouveau poindre en elle le sentiment d'une colère froide. Comment osaient-ils ? Il fallait absolument qu'elle intervienne, qu'elle découvre qui ils étaient. Elle se doutait bien qu'il ne lui suffirait pas de le demander gentiment. C'est alors qu'elle eut l'idée d'essayer de les effrayer. L'idée de violence lui repugnait. C'est pourquoi elle se leva lentement, restant dissimulée, tout en se préparant à lancer son sort. Elle utilisa celui que son maitre avait confectionné sur un arbre non loin d'"eux", après s'être concentrée un petit moment. Si tout se passait comme elle le voulait il grandirait subitement.

" Qui etes vous, et que venez vous faire ici, dans ce lieu où le calme et la beauté regnent en maitre ? " dit-elle en prenant soin de rester cachée.

S' "ils" la cherchait, elle les verrait arriver avant qu' "ils" ne la trouvent. Mais peut-être que le fait de voir un arbre grandir devant eux suffirait à leur faire abandonner toute vélleité de destruction, si seulement "ils"étaient facilement impressionables. Dans le cas contraire elle devrait se résoudre à tenter de les blesser, mais au moins, elle obtiendrait plus facilement des réponses sur un homme qui ne pouvait plus bouger aisément.

Les ombres étaient au nombre de deux. Elles avaient déjà détruit une grande partie du jardin, dont celels que tu avais baties le matin même.

magie:66;

Tu ratas le sort, qui au lieu de faire croitre l'arbre, fit croitre une petite plante qui devait mesurer quelques centimetres, et les hommes purent la voir faner, sauf qu'il ne regardait pas cette fleur...
Par contre, les deux ombres entendirent ta voix. Ils chuchotèrent, puis s'approchèrent un peu comme pour vérifier qu'ils n'avaient pas réver. Enfin, ils t'appercurent. Et toi, de même, tu pus voir la face de l'un des deux: Il s'agissait d'un maudit...Ces cheveux blancs entourait un visage grossier, aux traits mal définis, et aux levres dégrossies.

"Et merde" dit une voix féminine derrière lui.

Les deux personnes, au lieu de chercher une quelconque rixe contre toi, malgré leur supériorité numérique, prirent plutot la poudre d'escampette...
Et ils courraient vers la rue...

En se levant, Ayamy constata que ces fameux "ils" étaient en fait composé de deux personnes, mais elle ne pouvait rien distinguer de plus. Quant à son sort, il avait lamentablement échoué, et au lieu de toucher le grand arbre comme elle voulait, il toucha une toute petite fleur, ce qui au fond paraissait un peu improbable. L'elfe se mordit les lèvres de rage. Elle s'en voulait de ne pas s'être concentrée davantage, et d'avoir parler tout en faisant son sort. Dans de telles conditions, elle ne pouvait pas réussir. Mais elle n'avait pas le temps de se morfondre plus longtemps. En effet, le couple d'ombre s'approchait d'elle, ce qui risquait d'être dangereux s'ils l'attaquaient. Ils n'étaient qu'à quelques pas, quand elle aperçut le visage de l'un et entendit la voix de l'autre. Eux aussi l'avaient vue.

A la plus grande surprise d'Ayamy, ils s'enfuirent aussitôt. Sur le moment, elle ne sut pas comment réagir. Elle s'était attendue à tout sauf cela. Elle eut soudainement l'idée qu'ils avaient pu la confondre avec Valya, dont ils devaient craindre les pouvoirs. L'elfe prit alors une décision, sûrement la plus surprenante pour elle qui n'aimait pas s'engager dans de telles histoires. Etait-ce par curiosité, par un sentiment du devoir envers son maitre, par l'effet de la colère ? Toujours est-il qu'elle décida de les suivre, afin de voir où ils se rendaient, et découvrir qui ils étaient. Il fallait qu'elle se montre plutôt discrète si elle ne voulait pas qu'ils la remarque. En passant devant sa mangeoire, elle hésita à prendre Vavoly. Si elle se retrouvait dans une situation difficile, il pourrait revenir ici et prévenir Valya. Mais sa blessure était encore trop récente pour cela. Elle se précipita donc seule à la poursuite de ces deux personnages, dont l'un était un maudit et l'autre une femme dont elle ne pouvait que supposer la race, ne l'ayant pas vue.

Ayami: Vivacité:38

Ayami accéléra le pas, et lorsqu'elle sortit du jardin, les obres était déjà loin.

Ombres : vigilance:54
Ayami: Discretion:24

Bien qu'elle ne trouva aucun moyen de se faire vraiment invisible aux yeux de tous, les obmres continuèrent leur chemin, toujorus en courant, mais sans se soucier davantage que cela de fuir. Ils courraient, mais toujours dans la rue principale.

[ hrp : on m'y retiendra à aider un pauvre petit chat... ]

Ayamy était enfin de retour chez Valya. De cette sortie, elle n'avait rien gagné sauf un chat affamé et des griffures sur le bras. Fort heureusement, elle ne l'avait pas laché et il était maintenant bien plus calme. Décidement, rien ne s'était passé comme prévu. En entrant dans les jardins, elle put vraiment voir l'ampleur des degats, ils n'y étaient pas allés de main morte. Valya devrait encore une fois les arranger le lendemain matin.

L'elfe traversa les jardins devastés et entra dans la maison. Elle avait juste auparavant déposé le chat, après tout, elle ne devait pas l'emmener dans la maison, tant qu'elle n'en avait pas parlé à son maitre. Elle ressortit quelques instants plus tard avec de quoi le nourrir. Comme c'était un chat, il ferait seul sa toilette, donc il devrait être en meilleur état le matin lors du reveil de Valya. Puis elle alla laver les griffures sur ses bras. Il était trop tard maitenant pour se coucher. Bientôt elle raconterait tous ces événements à son maitre qui lui donnerait son avis. Elle reconnaitrait peut-être ces personnes à la description qu'en ferait la jeune elfe. Du moins, elle l'esperait. Sinon, elle referait le guet jusqu'à ce qu'elle retrouve leurs traces.

[HRP: on y gagne toujours à etre bon....au moins la reconnaissance]

Le chat ronronna quand il vit que tu lui apportais de la nourriture. Il mangea, puis se lova contre toi, se laissant frotter contre tes habits, t'offrant des ronronnements en remerciemements.
Tes blessures s'étaient refermées, et il restait tout de même des traces: quelques marques rouges sur les deux bras. Mais en tant qu'apprenti jardinière, tu serais surement habituée, la nature offrant souvent bien des griffures.

Le soleil ne se fit guère long à attendre. Et Valya sortit de la chambre, prete, habillée et promptement lavée, à l'aurore.
En te voyant, elle sembla heureuse.

Visiblement, le chat semblait s'être liée à la jeune elfe. Il ne la quittait pas et ronronnait en permanence. Voyant cela, un sourire s'étendit sur les lèvres d'Ayamy. Au fond, elle ne lui en voulait pas pour les traces de griffures, visibles sur ses deux avant bras. Il avait du réagir instinctivement, et les marques finirait par partir. En le voyant si heureux, elle se dit que c'était le plus important. Elle attendit le lever du soleil en jouant avec lui, lui rendant ses caresses.

Enfin, l'astre du jour fit son apparition, et en même temps que lui son maitre, Valya. Le sourire qu'elle affichait en voyant son eleve fit naitre de curieux sentiment chez cette dernière. Son expedition de la nuit n'avait pas été très fructueuse, et elle ne ramenait qu'un chat et l'image d'un visage de maudit. Elle se rapprocha de son maitre et lui raconta par le détail tous les événements.

" Voilà, c'est ainsi que je l'ai rencontré, dit-elle en désignant le petit animal, toujours auprès d'elle. Quant à ce maudit, vous dit-il quelque chose ? Vous le connaissez ? Cette nuit je retournerais surveiller vos jardins, je ne sais pas s'il reviendront ou non, sachant qu'ils risqueraient de se faire voir une nouvelle fois. A partir de maintenant, vous serez peut-être en paix, je ne sais pas. J'aurais aimé en découvrir plus pourtant " , acheva-elle dans un soupir.

Définitivement, elle n'était pas satisfaite d'elle-même. Elle avait présumé de ses capacités lorsqu'elle avait décidé d'entreprendre cela, et elle en voyait maintenant le resultat.